Le Petit Journal (1926-1981)

Le Petit journal en 1926. BAnQ

Le Petit Journal est fondé à Montréal en octobre 1926 à Montréal par les frères par Roger et Roland Maillet.  Il s'agit d'une refonte du journal Le Matin, qui paraissait depuis 1920 et soutenait les Conservateurs. Visant un public populaire et familial, on y trouve des rubriques variées telles que bandes dessinées, pages féminines et nouvelles des vedettes du sport et du cinéma. Les illustrations sont nombreuses et les tires accrocheurs. On y trouve des nouvelles politiques, mais elles sont brèves.


Le Petit Journal en 1945. BAnQ
Dans les mains de la famille Maillet jusqu'en 1964, Le Petit Journal est alors acheté par Jean-Louis Lévesque via la Corporation des valeurs Trans-Canada. De nombreux autres tabloïds, tels Écho-Vedettes et Photo-Vedettes, lui font désormais concurrence. Les propriétaires se succèdent: Jacques Brillant (1966-1968), Paul Desmarais et Jacques Francoeur (1968-1975), Normand-G. Robidoux (1975-1979), puis finalement Gilles Brown, jusqu'à sa fermeture en 1981.
   
Parmi les personnalités connues à avoir écrit dans les Pages du Petit Journal, on trouve Janette Bertrand, Alain Stanké, René Homier-Roy, Lysiane Gagnon, Pierre Bourgault et  Roger FournierJean-Charles Harvey en fut le directeur.


Le Petit Journal en 1968. BAnQ


Principales sources:

André Beaulieu et Jean Hamelin, La presse québécoise des origines à nos jours, volume 6.

Collection numérique de BAnQ.




Commentaires

  1. Dans l’édition du 18 octobre au 25 octobre 1959 de ce journal, on pouvait lire, sous plume de Louis Chantigny, un article intitulé «Une fin tragique pour le Rocket» (p. 132). Ci-dessous, les trois premiers paragraphes :

    «Il est des hommes sur lesquels pèse dès leur naissance la malédiction de la grandeur…

    Projetés hors de leur moi par une puissance surnaturelle et mystérieuse, ils sont condamnés par le destin qui les a désignés du doigt et marqués au fer rouge du génie à vaincre là où tous les autres ont péri, à conquérir l’impossible, à surmonter l’irréalisable.

    Pour ces hommes dont le cœur se consume au feu de l’idéal, point de repos. Pour ces chercheurs de l’absolu que leurs faiblesses humaines dépriment et l’avortement de leurs rêves surhumains désespère, point de répit. Leurs yeux tourmentés et leur visage ravagé par la tension intérieure qui les torture en portent d’ailleurs un émouvant témoignage.»

    Il est question du hockeyeur Maurice Richard (1921-2000). Le reste de l’article est à l’avenant.

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